Les parents de Gustave Eiffel

 Sa mère : 

      Catherine Mélanie Moneuse née a dijon en 1799


     Les parents de Catherine Mélanie Moneuse, appelée simplement Mélanie, étaient d’origines sociales modestes, son père était marchand de bois. Au décès de celui ci, Mélanie lui succéda et fut très inspirée en transformant son commerce. Elle s’installa au port du canal de Dijon et décrocha l’exploitation commerciale de la houille d’ Epinac (Saône et Loire) . Cheffe d’entreprise dans un monde d’hommes, elle se constitua une petite fortune. Le revers de cette affaire fut qu’avec un travail harassant elle ne put s’occuper de ses enfants, Gustave  né le 15 décembre 1832, Marie née le 4 novembre1834, Laure Alexandrine, appelée Laure, née le 23 mars 1836.


        Gustave devenu adulte, elle fut toujours à l’écoute de son fils, prête à l’aider financièrement pour ses études et ses débuts professionnels ; leurs nombreux courriers en témoignent. Elle l’a conseillé aussi bien dans sa vie professionnelle que personnelle. Gustave a hérité de son caractère, elle fut son inspiratrice .


Mélanie disparut à Dijon le 26 février 1878 à l'age de 79 ans.

 Son père :  

        Francois alexandre Boenickhausen dit EIFFEL 


      Les parents d'Alexandre Eiffel étaient parisiens, son père et ses grands-pères étaient tapissiers.

 Alexandre Eiffel adulte ne poursuivit pas cette destinée, il fut militaire et a participé aux campagnes napoléoniennes. En 1815, il était adjudant au 15ème régiment de chasseurs à cheval de Dijon et rencontra alors Mélanie Moneuse. Après son mariage dijonnais, il rendu souvent visite à sa famille à Paris. Dans ses courriers d’enfant, Gustave regrette de ne pouvoir l’accompagner à Paris.

Gustave a hérité de son père le caractère flamboyant de celui-ci.

         

  Alexandre disparut à Dijon le 15 septembre 1879 à l’âge de 84 ans.


  Les parents de Gustave Eiffel

      Les parents de Gustave Eiffel, qui étaient "en affaire" avec leur ami Edouard Régneaut, propriétaire de la brasserie du Castel à Dijon, logèrent dans ce petit Castel en famille et lorsque Gustave cherchera à se marier et demandera à sa mère de lui trouver une épouse, le choix se portera sur une dijonnaise, Marie Gaudelet, petite fille d’Edouard Régneau.

  Un patronyme bien encombrant

      L’un des huit arrière arrière grand père de Gustave Eiffel porte le patronyme Boenickausen, c’est lui qui émigre en France vers 1700 et dont Gustave hérita. En 1879 le Conseil d’Etat répondra favorablement à la requête de Gustave Eiffel, il perdra ainsi définitivement son patronyme Bonickausen pour se laisser appeller simplement Eiffel.